Dans le
Bleu
De
Ton
Front
Les rumeurs
Semblent
Floues
***
La pluie éclate
sur le lac
Comme les notes
d’un piano.
Tu tresses,
silencieux, des embruns d’ammoniac
Quand je sculpte
l’écume en tempétueux anneaux.
(La mer souffre
à tes lèvres)
Le port est
transi de rosée,
La valse est
blanche de pétrole.
Je vogue en tes
humeurs un peu ankylosées
Par ces matins
d’azote où je nais d’être folle.
***
L’univers dans nos reins
– Un gouffre
dans nos fièvres –
(Assassinons le jour d’un éclat de nos rires)
Egorgeons-nous pour rien
– La mer souffre à tes lèvres –
(Car nous sommes de ceux qui ne savent mourir)
***
L’aurore étend
son corps violet
Sur le radeau du
désarroi.
Tu peins des
sables d’or infectés de galets,
Le rêve se
disloque au bout de nos effrois.
(La mer souffre
à tes lèvres)
Entre les
arpèges des âges,
Une libellule se
froisse.
Nos soupirs
aveuglés affaissent les nuages
Et notre Titanic
est bâti sur l’angoisse.
***
Je veux
Vampiriser
L’Absolu
A
Ton
Cou
05 février 2007
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire